Édition du vendredi 15 avril 2016
Manuel Valls se pose en défenseur du plan pauvreté
« Le plan pauvreté n'est pas un plan d'assistanat », a déclaré hier le Premier ministre Manuel Valls, lors d'un déplacement à Mantes-la-Jolie (Yvelines) au cours duquel il a défendu les mesures sociales mises en place depuis 2013, notamment en faveur des jeunes.
« Je suis venu aujourd'hui (...) pour dire que nos efforts portent leurs fruits et que nous sommes déterminés à poursuivre cet engagement, car le plan pauvreté n'est pas un plan pour les pauvres, encore moins un plan d'assistanat comme je l'ai encore entendu cette semaine », a argué Manuel Valls. Sans le citer, le Premier ministre a répondu aux déclarations du président (Les Républicains) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, qui a déclaré mardi qu'on était « en train de faire tourner la machine à assistanat, et cela pour des étudiants et des jeunes qui n'ont même pas commencé à travailler ».
La veille, le Premier ministre confronté à la grogne des lycéens et étudiants contre la loi travail, avait annoncé des mesures en faveur de l'insertion des jeunes, dont une portant sur la surtaxation des CDD.
Le Premier ministre, qui s'est notamment rendu dans une école et une Caisse d'allocation familiale de Mantes-la-Jolie, a fait le bilan du « plan pluriannuel contre la pauvreté et l'inclusion sociale » lancé en 2013, soulignant notamment que 50 000 jeunes bénéficient depuis 2013 de la « garantie jeune » (aux jeunes sans emploi ni formation).
« C'est un plan qui agit pour notre cohésion à tous. Quand des millions de personnes sont en dehors de la société, quand des quartiers connaissent l'apartheid ou la ségrégation (...), c'est l'ensemble du pays qui ne va pas bien (...) et c'est notre cohésion à tous qui est remise en cause », a-t-il insisté.
Manuel Valls a également annoncé la revalorisation en septembre du RSA « de 2% comme chaque année depuis 2013 ». Ce qui a fait aussitôt réagir le président de l’Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau, qui a dénoncé « une nouvelle charge imposée une fois de plus sans concertation ». « Le Premier ministre, au moment où les départements négocient avec le gouvernement sur le financement du RSA, annonce une nouvelle augmentation de 2% de cette prestation » , écrit Dominique Bussereau dans un communiqué de presse, ajoutant « qu’il est facile d’être généreux, à crédit et avec l’argent des collectivités. Cette décision du gouvernement n’est pas financée : il décrète, mais les contribuables et les départements devront payer ». (Avec Afp)
« Je suis venu aujourd'hui (...) pour dire que nos efforts portent leurs fruits et que nous sommes déterminés à poursuivre cet engagement, car le plan pauvreté n'est pas un plan pour les pauvres, encore moins un plan d'assistanat comme je l'ai encore entendu cette semaine », a argué Manuel Valls. Sans le citer, le Premier ministre a répondu aux déclarations du président (Les Républicains) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, qui a déclaré mardi qu'on était « en train de faire tourner la machine à assistanat, et cela pour des étudiants et des jeunes qui n'ont même pas commencé à travailler ».
La veille, le Premier ministre confronté à la grogne des lycéens et étudiants contre la loi travail, avait annoncé des mesures en faveur de l'insertion des jeunes, dont une portant sur la surtaxation des CDD.
Le Premier ministre, qui s'est notamment rendu dans une école et une Caisse d'allocation familiale de Mantes-la-Jolie, a fait le bilan du « plan pluriannuel contre la pauvreté et l'inclusion sociale » lancé en 2013, soulignant notamment que 50 000 jeunes bénéficient depuis 2013 de la « garantie jeune » (aux jeunes sans emploi ni formation).
« C'est un plan qui agit pour notre cohésion à tous. Quand des millions de personnes sont en dehors de la société, quand des quartiers connaissent l'apartheid ou la ségrégation (...), c'est l'ensemble du pays qui ne va pas bien (...) et c'est notre cohésion à tous qui est remise en cause », a-t-il insisté.
Manuel Valls a également annoncé la revalorisation en septembre du RSA « de 2% comme chaque année depuis 2013 ». Ce qui a fait aussitôt réagir le président de l’Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau, qui a dénoncé « une nouvelle charge imposée une fois de plus sans concertation ». « Le Premier ministre, au moment où les départements négocient avec le gouvernement sur le financement du RSA, annonce une nouvelle augmentation de 2% de cette prestation » , écrit Dominique Bussereau dans un communiqué de presse, ajoutant « qu’il est facile d’être généreux, à crédit et avec l’argent des collectivités. Cette décision du gouvernement n’est pas financée : il décrète, mais les contribuables et les départements devront payer ». (Avec Afp)
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